Facebook pour auteurs : guide pour bien débuter

Facebook compte plus de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde et pointe à la quatrième place des sites les plus visités en France. C’est pour cette raison que c’est souvent un des premiers sujets de conversation quand on parle de stratégie marketing sur le net ou de plateforme d’auteur. Mais est-ce une bonne raison ?

Pour beaucoup d’auteurs, oui. Pouvez-vous vous en passer ? Oui.

Le guide suivant va vous aider à décider :
  1. Si vous souhaitez en faire votre priorité ou complètement l’oublier.
  2. Si vous voulez utiliser votre page personnelle ou lancer une fan page officielle.
  3. D’une stratégie qui pourrait vous convenir.

Si vous avez trouvé Facebook inefficace par le passé

Avant de commencer, je voudrais expliquer pourquoi Facebook et les réseaux sociaux en général, peuvent donner peu voire pas du tout de résultats.

  1. Vous vous êtes lancé sans stratégie (et peut-être sans site d’auteur en soutien).
  2. Vous n’avez pas été assez patient. Certains auteurs abandonnent leurs efforts rapidement et pensent ainsi avoir échoué.

Vous devez y rester sur le long terme si vous avez l’intention de sortir plusieurs livres dans les mois ou les années à venir. Si les gens sont divertis, informés ou captivés par vos publications (et qu’en plus ils apprécient ce que vous écrivez) ils resteront dans les parages. En revanche, si vos amis ou fans sentent que vous êtes juste là pour leur vendre votre livre au lieu d’être un membre de la communauté, ils vous ignoreront.

Si vous n’avez encore rien publié

On conseille parfois aux auteurs de s’inscrire sur les réseaux sociaux avant même de publier un livre pour développer leur audience. C’est un conseil sensé pour les auteurs de non-fiction qui ont besoin de visibilité et d’autorité dans leurs domaines. Pour les auteurs de fiction, c’est peut-être moins pertinent. Comment pouvez-vous construire un lectorat autour d’un livre qui n’a pas encore été rendu public ? Vous pouvez nouer des relations et faire partie d’une communauté mais vous ne développerez pas forcément un lectorat. Un lectorat potentiel peut-être. Mais il y a une grande différence entre les deux. Les auteurs n’en ont pas toujours conscience et ça peut créer une grosse frustration et des déclarations du genre : « Les réseaux sociaux, ça sert à rien. »

Si votre éditeur vous a dit de vous inscrire sur Facebook

Soyons honnêtes. Beaucoup d’auteurs ont entendu qu’ils doivent être sur les réseaux sociaux pour préparer le lancement de leurs livres alors qu’ils ne voient aucun intérêt à les utiliser en dehors du marketing et de la promotion. Que ces auteurs se sentent obligés ou qu’ils voient ça comme un fardeau est un des plus grands échecs de la communauté de l’édition/auto-édition. Mais je vais laisser ça de côté et plutôt expliquer comment gérer ce point avec authenticité sans prendre les gens à rebrousse-poil.

Facebook et la plupart des réseaux sociaux sont merveilleux pour se faire connaître dans une communauté. Pour expliquer qui vous êtes et ce que vous représentez. Avec le temps, vous deviendrez de plus en plus visible et identifiable, parce que vous serez régulièrement présent.

Important

Facebook ne remplace un site d’auteur car (1) Facebook n’est pas fait pour fonctionner comme un site d’auteur ; (2) vous ne contrôlez pas ce qui se passe sur Facebook ; (3) Facebook pourrait (ou va) être déserté par ses utilisateurs.

Profils vs. Pages

Et LA question que se posent beaucoup d’auteurs est : devrais-je créer une page en plus de mon profil ?

Il faut beaucoup de travail pour qu’une page devienne importante. Donc j’ai envie de répondre à cette question en demandant : êtes-vous prêt à mettre au point une stratégie de contenu pour cette page ? Êtes-vous prêt à y passer du temps voire à doubler le temps que vous passez déjà sur Facebook (en supposant que vous avez déjà un profil). Si vous n’êtes pas enthousiaste à l’idée d’avoir du travail supplémentaire, alors je vous recommande d’autoriser les gens à suivre votre profil. Vous pouvez rendre chacun de vos posts publics et vos abonnés les verront dans leur fil d’actualité sans être vos amis.

Voici quelques scénarios où une page est utile et pertinente.

Vous :

  • vous souciez de votre vie privée et préférez garder votre profil accessible uniquement pour vos proches.
  • avez besoin de séparer votre vie personnelle de votre activité d’auteur (par exemple, si vous êtes un instituteur qui écrivez de la littérature érotique).
  • écrivez sous pseudonyme (mais vous pouvez aussi faire un profil avec ce pseudonyme).
  • avez déjà des milliers d’amis sur votre profil et filtrez constamment les demandes d’amis et les messages.
  • êtes un auteur chevronné avec une communauté de fan conséquente.
  • voulez utiliser les fonctionnalités et statistiques d’une page. Note : il faut être bien avancé dans votre construction de plateforme et dans votre carrière d’auteur pour bénéficier des fonctionnalités d’une page.
  • avez un assistant ou un consultant pour vous aider dans votre stratégie médiatique et dans vos publications.
  • préférez supprimer votre profil mais rester présent sur Facebook ? Ce cas de figure est de plus en plus fréquent. Les auteurs créent une page (ou parfois un profil) uniquement pour construire leurs plateformes d’auteurs. Vous en avez peut-être fini avec Facebook sur le plan personnel mais vous réalisez l’importance d’y être présent pour le marketing.
Petite note à ce sujet

Si la première chose que vous faites en développant votre page est de crier à vos amis Facebook « Venez liker ma page ! », j’ai envie de dire qu’il n’y a pas (encore) de réelle séparation entre vos proches et l’audience que vous ciblez. (Ce n’est pas une mauvaise chose ; vos amis sont souvent vos premiers soutiens et aiment savoir ce que vous faites.)

Mais si vous avez besoin d’un profil et d’une page, ne sollicitez pas un groupe pour rejoindre l’autre. Vous n’avez pas besoin de toucher les mêmes personnes à deux endroits différents.

Voici les scénarios où je pense qu’il est pertinent d’utiliser un profil (avec le bouton « S’abonner » activé) :
  • Vous débutez sur Facebook.
  • Si vous n’avez encore rien publié ou sorti peu de livres.
  • Vous ne savez pas quoi faire de votre profil et encore moins d’une page.
  • Votre profil reflète votre personnalité mais vous l’utilisez surtout dans un cadre professionnel.
  • Vous n’aimez pas Facebook.
  • Vous n’avez pas d’inquiétude concernant votre vie privée et le nombre de vos abonnés ne dépassera pas (de suite) le millier.
Deux autres raisons de préférer le profil à la page :
  • Les profils permettent d’interagir de façon plus personnelle. Les pages ne peuvent pas interagir avec les profils (commenter une publication, par exemple).
  • Facebook limite toujours plus la visibilité des publications des pages. Sur 1000 personnes qui aiment votre page, vous touchez seulement 50 à 150 personnes avec une publication. Pour toucher l’ensemble de vos fans, vous devez payer et vous n’en avez certainement pas envie.

Les publications de profil ont-elles plus de visibilité ? C’est difficile à dire. Tout dépend de votre façon d’interagir avec vos amis et vos abonnés et de comment ils interagissent, eux, en retour.

En conclusion

Je pense que le choix entre un profil et une page est une décision personnelle donc allez vers la solution la plus pertinente pour votre lectorat et celle avec laquelle vous vous sentez à l’aise. C’est difficile de donner ici un conseil d’ordre général parce que la situation de chacun est unique. Souvenez-vous juste qu’animer un profil et une page sur Facebook augmente votre charge de travail.

Comment obtenir des likes et des abonnés ?

Ça arrivera naturellement avec le temps, à force de produire du contenu et de sortir des livres que les gens verront et liront. Mais ils aimeront votre profil ou votre page principalement pour une des raisons suivantes. Ils :

  • ont visité votre site et cliqué sur un lien menant à votre page Facebook.
  • vous ont trouvé ailleurs sur le net (Twitter, par exemple) et vous ont ensuite cherché sur Facebook.
  • ont fini de lire votre livre et sont venus vous liker sur Facebook.
  • ont reçu votre newsletter et ont cliqué sur un lien menant vers Facebook.

Quelques auteurs lancent des campagnes pour obtenir des likes ; je pense que c’est une grosse perte de temps. Je ne recommande pas non plus de payer pour des likes ou abonnés. Laissez leur nombre grossir de façon organique, votre communauté aura ainsi plus de valeur et sera plus fidèle sur le long terme.

Attention à la différence entre votre profil et le fil d’actualité

Vous devriez bien compléter votre profil ou votre page et vous assurer d’y mettre :

  • Un lien vers votre site d’auteur et si possible vers votre page d’auteur sur Amazon.
  • Une biographie convenable dans la section « À propos » qui mentionnent vos livres.

Gardez en tête que peu importe les changements qu’apporte Facebook à la structure d’une page ou d’un profil, la plupart des gens interagissent avec vos publications dans leur propre fil d’actualité. Très peu de gens visiteront votre profil à moins qu’ils aient une raison de vous chercher ou qu’ils soient très curieux suite à une de vos publications. (C’est pour ça que les limitations de Facebook sur la visibilité des publications dont je parlais plus haut peut vous donner l’impression d’être invisible pour votre audience.) Donc ne vous préoccupez pas trop de votre profil sauf si c’est quelque chose qui vous tient à cœur.

6 principes-clés pour bien utiliser Facebook

1. Les likes attirent les likes.

Si vos publications sont utiles ou intéressantes, bien ciblées, vous attirerez une audience qui correspondra à ce que vous publiez et qui vous récompensera avec ses likes et partages. Si vous aimez parler de politique, débattre ou vous plaindre, vous aurez le même genre d’interactions en retour.

C’est un principe crucial pour toute activité en ligne mais particulièrement sur Facebook car les gens ont tendance à traiter ce site comme le salon de leur maison. Ils s’y sentent à l’aise pour tout dire et tout faire.

Si vous n’aimez pas l’activité ou les conversations qui vous entourent (ou si vous n’obtenez pas les résultats que vous espériez) faites le point sur vos propres publications. Ne pensez pas que le problème vienne d’un manque d’amis ou d’abonnés.

2. Ciblez vos publications de façon appropriée pour réduire le bruit.

Pour les profils, je recommande l’usage de listes.

Il vaut mieux créer ses propres listes plutôt que d’utiliser celles générées automatiquement par Facebook. Ça prend du temps de lister les gens en fonction de vos liens et d’où vous les avez rencontrés. Mais c’est bien pratique une fois que vous décidez de qui peut voir chacune de vos publications.

Pourquoi c’est important ? Les études montrent qu’une des plus grosses nuisances pour les utilisateurs de Facebook, c’est les gens ou les entreprises qui postent trop souvent. Mais au lieu de se désabonner, ils vont plutôt les mettre en sourdine.

Quand il s’agit de partager du contenu sur les réseaux sociaux, je recommande fortement de publier peu mais bien. Nous avons déjà beaucoup trop de choses à lire alors pourquoi s’embêter à partager autre chose que ce qu’il y a de mieux et d’essentiel ?

Cela dit :

  • Il n’y a pas de bonne fréquence pour poster sur les réseaux sociaux. Tout dépend du sujet de vos publications et de l’appétit de votre audience pour votre point de vue ou votre personnalité. Certains auteurs aiment beaucoup (trop) poster et si c’est votre cas, ne vous gênez pas. Mais il vous faut accepter que vous n’attirerez pas que des gens intéressants de cette façon.
  • Pendant des campagnes spéciales (Ulule ou sortie d’un livre), les gens tolèrent qu’il y ait plus de publications parce qu’ils savent que la campagne aura une fin. Quand vous en lancez une, faites preuve d’humour et n’oubliez pas de divertir votre audience. N’hésitez pas à faire preuve d’auto-dérision en faisant remarquer que c’est une énième publication au sujet de votre nouveau livre. (Mais surtout vous devriez trouver des angles artistiques pour en parler.)
3. Évitez les publications automatiques.

Les publications automatiques, c’est quand vous utilisez un service tiers qui va publier automatiquement à votre place. Elles ne sont presque jamais une bonne idée et donnent généralement peu de résultats. Les gens n’aiment pas interagir avec des bots. De plus, vous manquez une opportunité de vous adresser à votre audience. Par exemple, en posant une question intéressante pour lancer une discussion ou offrir un aperçu de votre personnalité. En général, une approche plus personnelle aura plus de succès sur Facebook (rappelez-vous le salon de la maison).

4. Interagissez.

Ça va de pair avec le point numéro 3, et particulièrement quand vous utilisez un profil. Si vous voulez apparaître plus souvent dans les fils d’actualité, il vous faut interagir avec les publications des autres qui, à leur tour, interagiront plus avec vous. C’est un cercle vertueux. Si vous souhaitez vous assurer que quelqu’un en particulier voit votre publication parce que vous pensez qu’elle peut lui être utile, taguez cette personne. Mais ne faites pas ça massivement. Faites-le de façon sélective et adressez-vous clairement à la personne taguée.

5. Ne postez pas juste des liens ; donnez du contexte.

Un petit mot d’accompagnement ne fait jamais de mal quand vous partagez un lien ou du contenu (que ce soit le vôtre ou celui de quelqu’un d’autre). Expliquez pourquoi vous le publiez, partagez un extrait ou trouvez une autre façon de le présenter pour que les gens comprennent pourquoi ça mérite d’être lu. Soyez un curateur réfléchi.

6. Les compétences en copywriting comptent.

Il faut beaucoup de pratique et de compétences pour amener les gens à lire et si possible à cliquer sur ce que vous publiez. Quand vous écrivez, réfléchissez à la façon de répondre à cette question (du point de vue du lecteur) : qu’y a-t-il pour moi dans cette publication ? Si vous ne pouvez pas y répondre alors espérons que votre texte soit au moins plein d’esprit, d’humour et d’une manière ou d’une autre, convaincant.

5 comportements à éviter sur Facebook

Vous pouvez tout à fait ne pas respecter ces règles et vous en tirer convenablement. Il se peut juste que vous dépassiez les limites de ce que la plupart des gens tolèrent.

1. Le posteur superactif.

Postez-vous une publication toutes les heures sur Facebook ? Demandez-vous constamment de l’aide aux gens ? Il est peut-être temps de se calmer. Pensez plutôt à créer du nouveau contenu, à partager des articles intéressants, à poser des questions pertinentes aux gens et à écouter ce que dit votre communauté.

2. Le mendieur chiant.

Vous envoyez des messages ou des statuts implorants comme « Likez ma page, s’il vous plaît ! » ou criez : « Achetez mon livre ! » de façon répétée et sans personnalité. Vous devez bien sûr parler de vos livres, demander des chroniques, etc. mais il vous faut le faire de façon artistique pour que ça ne ressemble pas à une pub nulle.

3. Le planificateur d’événements.

N’envoyez pas d’invitation générale à des « événements » qui n’en sont pas. Nous avons tous déjà été invités à participer à des « événements » qui n’avaient aucun lieu défini et qui n’étaient rien d’autre qu’une tentative de se faire remarquer par le plus de personnes possible. Ne faites pas ça. Vous ne devriez pas inviter non plus des personnes qui ne pourront pas assister à votre événement parce qu’ils habitent à des centaines ou des milliers de kilomètres du lieu de l’événement. Bref, n’utilisez pas l’événement comme un jouet marketing.

4. L’invité indésirable.

À moins qu’on ne vous l’ait demandé, ne postez pas votre promo sur le mur Facebook d’une autre personne. Tout le monde déteste ça. Les gens vont vous fuir si vous faites ça régulièrement. Ne taguez pas non plus quelqu’un juste pour attirer son attention sur un sujet qui ne le ou la concerne pas. Ces deux comportements sont vraiment grossiers.

5. Le harceleur en privé.

N’envoyez pas de messages privés à vos amis, fans ou à des groupes pour leur demander de promouvoir vos livres à moins que ce soit quelque chose qu’ils puissent faire facilement (comme prendre deux secondes pour voter pour vous dans un concours). Si vous avez quelque chose d’important à communiquer à quelqu’un, envoyez un email personnalisé (à moins que vous sachiez que cette personne préfère être contactée sur Facebook).

Que devriez-vous publier sur Facebook ?

Je pense qu’une activité significative (construction de plateforme) sur les réseaux sociaux repose sur la même créativité, la même imagination qui fait partie de votre « vrai » travail. Ça signifie que peu importe ce que vous publiez, ça doit être lié aux thèmes qui motivent votre écriture. C’est pour ça que vos publications devraient être uniques, à votre image et à celle de votre travail. Mais voici quelques conseils.

1. Soyez intéressants.

Postez des statuts et liens qui reflètent votre opinion sur le monde ou qui évoquent des thèmes qui vous fascinent. Prenez du plaisir dans ce que vous partagez. Observez le résultat. Expérimentez. Répondez aux stories et statuts des autres personnes à votre façon (mais ne soyez pas agressifs ni prosélytistes).

2. Rendez-vous utile.

Si quelqu’un vous pose une question ou a besoin d’aide et que vous êtes en position de vous rendre utile, profitez-en pour gagner des bons points pour votre karma.

3. Soyez ouvert d’esprit et curieux.

Si vous avez une question qui vous trotte dans la tête, demandez aux gens sur Facebook ce qu’ils en pensent. Si vous souhaitez rassembler des idées et des retours, demandez à votre communauté.

4. Montrez-vous sous un jour un peu plus personnel.

Nous savons tous qu’il y a une limite à ne pas franchir. Mais si vous partagez des choses qui n’ont aucun impact sur vous, qui ne concernent pas votre vie, qui vous indiffèrent totalement alors vous serez peut-être juste barbant.

5. Soyez un peu vulnérable et imparfait.

C’est plus facile d’aimer quelqu’un qui a des défauts. Vous n’êtes pas sur Facebook pour révéler toutes vos inquiétudes mais présenter un profil parfait et lisse peut lasser ou offrir peu d’authenticité.

6. Postez des liens vers vos articles de blog.

Quelques auteurs ne le font pas car ils pensent que ça fait trop marketing. Mais la plupart de vos fans et amis ne visiteront jamais votre site ou blog quotidiennement (ou jamais tout court) et pourraient ne pas avoir d’autres moyens de connaître ce que vous faites. Les liens que vous postez sur Facebook leur informent que vous avez du nouveau contenu disponible.

7. N’oubliez pas les photos.

Les photos obtiennent beaucoup plus d’attention que les publications qui ne contiennent que du texte sur Facebook. Il n’y a pas de bon ou mauvais contenu/statut mais essayez d’expérimenter différents types de médias pour voir ce qui obtient le plus d’engagement. Beaucoup d’auteurs postent des photos d’eux à des événements littéraires ou avec d’autres auteurs, etc. Et pour une bonne raison : ça plaît !

8. Posez des questions.

Lancer une conversation est une stratégie qui a fait ses preuves sur Facebook. Mais si la discussion enfreint la « règle du salon de votre maison » (s’il y a un commentaire que vous n’auriez pas accepté d’entendre dans votre salon), alors vous devriez la modérer. Votre fil de commentaires ne doit pas être vu comme une zone où on peut dire tout et n’importe quoi. Je recommande d’encourager un ton respectueux et bienveillant.

En bref

La chose la plus importante que vous pouvez faire est de partager ce qui vous tient à cœur, pour ne pas vous sentir obliger de communiquer. Ne postez jamais de lien ou de photo sans donner d’explication ou dire pourquoi ça compte pour vous. Les gens cherchent toujours du sens à tout. Facebook est un excellent outil pour satisfaire ce besoin.

L’essentiel : rester en contact avec les lecteurs

Pour les auteurs qui ont déjà publié quelque chose (peu importe comment vous êtes publiés), Facebook peut être un moyen-clé de rester engagé avec les lecteurs. C’est un endroit où on peut se montrer en toute simplicité, drôle et décontracté avec ceux qui ont déjà exprimé de l’intérêt pour ce que vous faites. Si les gens vous font des demandes d’amis ou vous likent, ils vous donnent l’autorisation de rester en contact. Ils n’ont peut-être pas d’autres moyen d’être alertés de ce que vous faites en dehors de leurs fils d’actualité sur Facebook. Vous laissez une empreinte, nouez parfois des relations à chaque publication. Qu’est-ce que ça donne après une semaine, un mois, un an ? Exprimez-vous une personnalité, une voix, une image avec lesquelles vous vous sentez à l’aise ?

Coralie Raphael
Coralie Raphael

Je parle beaucoup d'auto-édition et essaie d'aider les auteurs à comprendre dans quoi ils mettent les pieds. Parfois j'écris aussi des livres.
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4 commentaires

  1. De mon côté, j’y suis allé plein de bonne volonté, des étoiles dans les yeux, tout ça tout ça… Et au bout de trois mois d’efforts, Facebook a supprimé quasi tous mes posts au motif que « monstre » est un terme dangereux pour l’humanité, en violation avec leur charte règlementaire.
    Pas de bol, ils n’aiment pas le nom de mon blog. Ils m’interdisent les liens que je crée vers celui-ci, et les seuls abonnés que je récupère sont des « faux profils » sans intérêt venus de l’autre bout du monde.
    Tant pis aussi. ^^

      • Oui, je leur ai adressé un message via le formulaire de signalement. Mais ils précisent que si les messages sont lus à titre informatif afin d’améliorer les algorithmes, ça ne corrige pas le problème et qu’il n’y a pas de recours possible. Le pire, c’est que je n’ai aucune information claire à ce sujet… Une fois tous les deux ou trois mois, je reçois une pop-up qui me dit que le lien que j’essaie de créer ne peut pas aboutir, parce que le site web ne respecte pas la charte et contient des termes dangereux, et c’est reparti pour un tour…
        A force de chercher, j’ai trouvé une solution pour remettre des liens vers le blog, mais ce sont des liens sans image d’accompagnement, ce qui représente peu d’intérêt pour les visiteurs de la page. Je dois donc recharger des images à partir de facebook, pour essayer de mettre quelques illustrations sur les liens que j’ajoute. Bref, c’est beaucoup d’efforts et de tracas pour pas grand chose. Je ne peux publier directement de WP sur facebook pour partager les articles, tout doit être refait manuellement.
        Les problèmes ont commencé au moment du passage de la loi Avia. Il avait été demandé aux réseaux sociaux de renforcer les dispositifs de suppressions de messages à caractère haineux, ce que Facebook a fait à titre préventif en augmentant la censure par mots clefs. C’est pas au point, manifestement.

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